Management des risques liés aux OT

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Dossier  Technique & Nouveautés :

Le Réseau Ferré National comporte un grand nombre d’Ouvrages d’Art (OA) et Ouvrages en Terre (OT). Derrière cette dernière dénomination, se cachent plusieurs typologies d’ouvrages en fonction de la topographie des zones traversées par une ligne ferroviaire. L’état et le comportement de ces ouvrages peuvent influer notablement le réseau sur plusieurs paramètres de performances tels que : sécurité, exploitation et économique. Ce patrimoine est délicat à gérer du fait de la nature aléatoire des phénomènes naturels et de leur variabilité à l’échelle du territoire national. La gestion des risques liés aux OT et l’optimisation des moyens de surveillance, d’entretien, de régénération et de mise en sécurité nécessitent un cadrage et de la méthode. Pour répondre à cette ambition, SNCF a développé la méthode « nœud papillon », donnant du sens aux acteurs du management des risques et s’ancrant pleinement dans la vision d’ingénierie Système. un déploiement est en cours dans les référentiels, la politique de gestion et les projets. Nous vous présentons avec ce dossier quelques éléments de base de la démarche en cours de déploiement.

Passer d’une gestion de l’état des OT … à une gestion des risques qu’ils génèrent

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En fonction de sa position par rapport à la voie et de sa nature de matériaux, l’OT est classé en déblai ou remblai. Réalisé durant l’été 2009, l’audit EPSF sur les OT, a présenté une réserve et trois écarts majeurs :

  • · Non-traçabilité des actions préconisées dans les rapports de visite
  • · Absence de documents (fiches signalétiques) ou de copie de documents (procès verbaux de visites détaillées)
  • · Contrôles non ou mal réalisés (KN1 et KN2).

Si ces écarts ont été depuis traités par réécriture de Référentiels (ex. IN2501) et lancement de création d’un application OTARIE destinée à la gestion et au suivi des OT, il était nécessaire de passer d’une gestion de l’état des OT à une gestion des risques qu’ils génèrent ou dont ils peuvent être victimes. C’est ainsi que c’est construit le processus de Management des risques associés aux Ouvrages en Terre. SNCF Infra / DMR ER IM4 & PSIGT LVE OTH encadrent cette démarche.

Avant 2011, on traitait les désordres affectant les Ouvrages en Terre. Depuis 2011, l’orientation impulsée est une gestion des risques liés aux ouvrages en terre ayant des effets sur les performances (Sécurité, Exploitation et Economique).

Cela implique :

  • L’évolution de la prise en compte du suivi des OT et des nouveaux critères de classement en s’appuyant sur le déploiement de l’IN256 ( surveillance des OT) échelonnée de 2011 à 2013.
  • Une organisation adaptée de la surveillance en s’appuyant sur des acteurs terrain compétents et relayés par des Chargés Ouvrage en Terre (COT) référents permettant une mutualisation des compétences et des moyens inter régions.
  • Le management accru de la performance, s’appuyant sur 30 ans d’expérience et un processus de retour d’expérience et d’analyse globale (REX annuel journalisé).
  • L’optimisation des investissements réalisés avec le lancement de la démarche d’analyse multicritères en 2013 permettant la hiérarchisation des opérations de travaux.
  • L’évolution des différents référentiels du domaine OT pour décliner les politiques énoncées et responsabiliser la chaine d’acteurs sur la performance globale.

But : proposer un processus d’optimisation des risques résiduels.

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Repris dans le Bulletin N° 285 de Janvier-Février 2014, vous trouverez ci-après le lien vers le dossier complet.

 


Cet article fait partie de la série d’articles techniques ou dossiers importants extraits des archives du Bulletin National qui vous sont proposés dans notre blogothèque réservées aux membres de l’ACTIF.

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